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Filming :

Movies,a short one to start with

The road is long, don't fall asleep now

Ce court métrage intitulé "The road is long, don't fall asleep now" est une création original, creatives commons de Jack Leonard Leeroy Wood. Publié en ligne en mars 2018.

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Musique: tout droits reservées qui ne m'appartiennent pas : Nocturnal Animals - Abel Korzeniowski 2016 - an original motion picture soundtrack, film directed by Tom Ford.

 

C'est un récapitulatif de trois ans et demi de vie en vidéos sélectionnés accompagné d'une voix off de poèmes à propos d'un amour perdu.

 

Il va de pair avec mon recueil de poèmes franco anglais, illustré de photos et dessins, disponible lors de mes expositions ou sur lulu.com et sur amazon. Publié en mars 2018.

version n&b: http://www.lulu.com/shop/j-l-l-wood/t...

version couleurs: http://www.lulu.com/shop/j-l-l-wood/t...

 

PS: il semblerait qu'un problème de transcription du son S ait eu lieu lors du montage vidéo / son. Je m'en excuse, et n'ai pas réussi a corriger ce problème. (transcription finale du montage de la vidéo et du son sur nikon movie maker).

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This is my first short movie. It is a creative commons art piece by J L L Wood. All rights reserved for the musics : Nocturnal Animals - Abel Korzeniowski 2016 - an original motion picture soundtrack, film directed by Tom Ford. It is linked to my collection of poem, having the same title "the road is long, don't fall asleep now". There is a sound problem, which i am sorry for, it is linked to an software change.

Je voudrais que tu m’appartiennes, tout entier.

Je veux ton corps, ton cœur et ton âme.

Je veux pouvoir toucher ta peau.

Sentir tes poumons se remplir d’air.

Je veux occuper tes pensées.

Et savoir qu’il n’y a que moi qui t’obsède. J

e veux voir la dévotion dans ton regard et l’amour dans tes gestes.

Je rêve aussi que tu caresses mes bleus, que tu bandes mes plaies et que tu embrasses mes cicatrices.

Que tu saches tout de moi, mes pires secrets et mes plus honteuses actions.

Mes meilleurs souvenirs et mes plus beaux moments.

Ou peut être que je les créerais avec toi, ces instants incroyables.

Je voudrais que nos corps se mêlent dans une sorte de symbiose.

Et que nos esprits s’enlacent comme des amants.

Que nos âmes se torturent à ne plus savoir que faire.

Que mon cœur devienne la lune de ton soleil.

Car chaque matin elle se laissera mourir pour le laisser exister.

Je veux être tes moments d'obscurité mais aussi ceux de clarté.

Je voudrais que tu m’étrennes tard dans la nuit.

Et que jamais tu ne m’abandonnes. Si seulement tu m appartenais.

 

Le temps passe et s'égraine dans le sablier

la lune et le soleil s'alternent

les saisons se succèdent et chaque année

j'attends l'automne avec impatience

regarder les feuilles tomber lors d'un orage en plein cœur d'une foret

et soudain voir les débuts de l'hiver se montrer

par quelques flocons de neige

chanter du couché du soleil jusqu'à ce que la lune se dévoile

errer dans les villes, attacher des cadenas au grillage et en perdre la clé

écrire des lettres et photographier la vie

jouer à des jeux vidéos ou traîner dans les cinémas

fumer une cigarette en te téléphonant

essayer de briser nos chaînes à coup d'exclamation et d'énervements

en remplissant notre sang de substance toxique

médicaments, pilules ou injections

tout est bon pour faire partir la douleur

qu'importe le moyen, j'essaye d'oublier

que j'ai eu le cœur broyé, éclaté tel un feu d'artifice

mon destin est peut être de pointer le pistolet sur ma tempe

et de tirer le dernier coup

pour finir dans un cercueil

le crâne explosé en vue éclatée

par tes paroles, si lointaines dans le temps

mais pourtant si proche dans mes souvenirs

Et parfois, j'écoute une musique

ou bien la radio le matin

et tu surgira dans mes pensées, sans prévenir

chacun des moments que l'on a passé ensemble

étaient des diamants à mes yeux

plus le temps passe et plus je les chéries

je te voyais filmer ton histoire

et je te regardais à travers des vitres embuées

tu étais un homme d'exception

et j'étais un fantôme vagabondant sur une terre de néant

les bouquets de fleur, les chocolats et la tendresse n'y pourront plus rien

il est trop tard, tu es déjà parti depuis longtemps, loin

et j'observe la vie, j'erre dans le seul but de me souvenir

de ces moments d'infini que l'on avait partagé

j'aurai beau faire le tour du monde

prendre tout les avions, tout les bus ou tout les trains

c'est comme si je n'arriverai jamais à te retrouver

tu étais l'alliance du miel et du chocolat

dans une tasse de café chaude en plein hiver

tu étais la plus belle chose que je n'ai jamais vu

mon plus merveilleux accomplissement

mais tel l'animal sauvage que je suis

le loup a repris le dessus

fierté et honneur t'ont laissé partir

tandis ce que passions et regrets te cherchent chaque jour, constamment.

Je voudrais encore t'écrire des lettres.

Comme je le faisais avant qu’on se sépare

et que le temps nous déchire.

 

juste parce que je ne voudrais pas oublier ces nombreuses soirées 

chacune si unique

ces moments si particuliers où nous nous sommes côtoyé

multiples mais sans pour autant être confondu

se tenir compagnie lors de nos longues balades automnales

se réchauffer avec des caresses en hiver

immortaliser les saisons passer, chaque année, sans jamais s'en lasser

t accompagner sur le quai de gare les vendredis soirs, 

et t'y attendre patiemment les dimanches

vouloir te tenir la main, juste pour me rassurer de ta présence

t étreindre fortement pour te montrer mon affection

et surtout, te murmurer des poèmes a l oreille, dans l ombre de la nuit

t entendre crier a la lune

que c est ça vivre

vagabonder la nuit entre les concerts et les expositions

photographier la vie et le temps qui passe

me chuchoter que c est ça que tu aimes chez moi

quand je t observe d un coin de l œil

et te dévore du regard

lorsque tu souris à cette existence de souffrances

et que tu continues à jouer au plus fort

et c'est aussi ça que j apprécie chez toi, quand tu me regardes innocemment

et me sourit de la manière la plus simple

et c est ça qui me manque tard le soir

maintenant que tu es parti

tu occupes tout mes souvenirs

et hante mes pensées

et toutes les nuits, je me remémore, de ce qu'était la vie a tes côtés

C’était mon quai de gare préféré.

 

J'ai peur d être seul pendant l'hiver. 

Abandonné à mes pensées,

qui me rongent un peu plus chaque jour.

J'ai peur d'être plongé dans la pénombre

et de ne pas savoir comment en sortir.

Je suis en train de sombrer, doucement, 

je m'effrite comme du papier qui brûle,

en tout petits morceaux, dispersés au vent.

Et je voudrais juste que tu me retiennes, que tu me serres dans tes bras. 

Et que tu tentes désespérément de réunir tous ces petits bouts de moi, pour me garder entier.

Mais à chaque hiver, c'est la même histoire. 

Je me décompose et disparaît derrière mes mots, égarés dans le silence de la nuit.

Et la neige tombe, de plus en plus, et je m’échappe de cette existence

et m'efface dans le dernier rayon de lumière du jour, 

celui qui se couchera sur le début de ta nouvelle vie. 

Ça sera la dernière fois que je te verrai sombrer dans un sommeil profond. 

Enfouis au fond de tes pensées.

Et impossible à capturer.

Car après tout, tu étais comme moi, un animal sauvage, impossible à apprivoiser. 

 

Tu le savais, je te trouvais somptueux quand tu me souriais.

Parce que c est une de plus belles choses au monde qu il m a été donné de voir,

le sourire d un homme, et qui plus est , de celui qui m importe.

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